A la lecture de la composition des équipes de division Honneur (qui paraîtra demain dans La Libre Belgique), on ne peut qu’être étonné de la manière dont les équipes ont été formées.
S’il faut tenir compte des départs des U21 et de la désignation de certaines en A, une certaine incertitude règne sur la présence des équipes au complet pendant les périodes cruciales.
On ne saura vraiment que ce samedi comment les équipes vont réagir face à leur adversaire et au hockey en salle lui-même. Ces sera pour beaucoup le flou et la découverte. D’autant que cela fait 22 mois que les joueuses n’ont plus foulé les parquets (ou les Stilmat) et qu’elles ont maintenu la balle au sol. Cela fait tout de même un mois que les équipes nationales ont repris le contact avec la salle et les équipes qui comprennent des joueuses sélectionnées en BINT (Belgian Indoor National Team) ont eu le temps d’assimiler le jeu.
Des transferts en pagaille
Les équipes de salle sont libres de se composer avec des joueuses différentes de celles en outdoor. Et cette année, c’est plutôt fameux. On notera le retour de joueuses à la retraite comme Linda Haussener, Gaëlle Valcke, Morgane Vouche, Caroline Wagemans, Stefanie Renders ou Anouk Raes. Dans les possibles internationales, les incertaines sont des joueuses comme Elodie Picard, Lucie Breyne, Delphine Marien, Abi Raye, Juliette Duquesne et on en passe…
Dans les joueuses qui changent de crémerie, on notera le passage de Marine Truyens au Racing, de la paire Fobe-Cornette également au Racing, de Burns à Louvain, de Steenackers et Coorens au White Star, de Merlemans et Duchatelet au Léopold, de Vander Gracht et Spaeij au Watducks, pour n’en citer qu’une dizaine.
Le flou samedi
Comme le disent les coachs, « on verra vraiment samedi ce que ça va donner et on peut être sûr qu’on va monter en puissance tout au long de la compétition. »