Michel van den Heuvel a présenté sa vision et son calendrier pour le futur des Red Lions. Sa présentation est résumée dans les articles de La Libre Belgique de ce jeudi.
Homme direct et franc, Michel van den Heuvel appuyait sur sa vision sans concession du sport de haut niveau. Un joueur qui est champion olympique a des devoirs et des obligations pour rester à ce niveau.
Une valeur ajoutée
Pour faire partie du noyau des Red Lions, il faut des qualités hors norme, il faut apporter une valeur ajoutée à l’équipe. « A ce niveau, nous devons avoir des spécialistes dans divers domaines : nous avons Alexander Hendrickx comme meilleur sleeper au monde, Vincent Vanasch comme meilleur gardien; ce sont des exemples de ce qu’il nous faut. » « Mich » a également abordé l’après Tokyo avec la crainte de certains de voir un bon paquet de joueurs quitter le noyau après avoir tout gagner. Les plus anciens étaient dans le viseur avec Briels, Dohmen, Charlier, Dockier, Boon ou Luypaert. Seul Thomas Briels a annoncé se retirer. « Je suis content pour lui qu’il se retire avec cette médaille d’or et un dernier tournoi de grande qualité, surtout dans les conditions difficiles qu’on lui a données comme réserviste au départ. Un autre qui aurait pu arrêter, c’est John John Dohmen. Mais il adore le hockey, il fait tout pour; et puis il est encore au top, il a manqué le dernier mondial avec sa maladie et je suis heureux de le voir continuer et exprimer ces choses que je veux entendre sur la volonté d’aller encore plus haut : il lit bien le jeu, il est l’un des meilleurs au monde, il aide les jeunes qui arrivent et je suis d’accord avec sa vision. Les autres aussi ont cette volonté d’aller vers l’avant et de continuer à viser haut. »
3 générations
Le nouveau T1 des Red Lions divise son équipe en trois groupes générationnels. Celles des anciens de la génération de Dohmen, la 2e étant celle d’Arthur Van Doreen et la 3e des jeunes arrivés du style Victor Wegnez. Il classe ses joueurs dans les différents compartiments de jeu et ensuite par année de naissance. Il a des attaquants à profusion. C’est la raison pour laquelle rentrer dans ce secteur est difficile. « Max Plennevaux a eu sa chance; il a eu 3 ou 4 années pour prouver qu’il avait sa place. Un garçon doit donner des perspectives. Même chose pour Dorian Thiéry. Si ce n’est pas le cas, ils ne sont plus pris en compte. La concurrence est rude mais c’est normal. » Reste le cas du 2e gardien, Loic Van Doren : « Tous les pays au monde connaissent ce phénomène du second gardien qui peut rester dans l’ombre pendant des années. Mais Loic le vit bien et de toute façon, il fait partie de l’équipe comme un autre; il participe à tout. Juste à Tokyo, il n’était pas parmi nous, mais nous l’avons fait participer à tous les entrainements et à la vie de l’équipe en dehors du village. »
4e génération
Les Red Lions vivent dans la continuité du groupe et régulièrement des jeunes arrivent dans le noyau. « Il y a 5 jeunes qui entrent ou sont déjà entrés dans le noyau. Il y a Ketje et Tommy. » van den Heuvel s’embrouillent un peu dans les noms mais nous avons vite décrypté l’identité de Ketje : il s’agit de William Ghislain. Il est accompagné de Tommy Willems et Maxime Van Oost, les 3 du Watducks. Mais aussi Nicolas Poncelet et Thibeau Stockbroekx pour ne citer qu’eux. van den Heuvel suit les U21 parmi lesquels il puisera ses nouvelles recrues. Il sera présent lors de la coupe du Monde U21 en décembre. Et il vise déjà un joueur comme Nelson Onana qui a toutes les qualités pour devenir un Red Lions.
L’Inde et Paris
Le groupe actuel prépare la coupe du Monde en Inde début 2023 et les JO de Paris en 2024. « Ce groupe n’est pas celui qui ira à Paris. Chacun devra gagner sa place. Il y a des phases dans la vie et chaque joueur va connaître cela. Le haut niveau est exigeant. » Les Red Lions connaissent Michel van de Heuvel depuis des années et connaissent ses attentes. Il ne seront pas surpris.