Mondial en salle : le débrief des coachs

Les deux coaches des équipes salle qui ont disputé le Mondial en Afrique du Sud est plutôt positif. Evidemment, les deux équipes ont été éliminées en quart de finale, mais i il faut souligner que, grâce à de bonnes positions en phase de poule, elles terminent finalement 5e de cette coupe du Monde. C’est un résultat qui dépasse les espérances raisonnables émises avant la compétition.
Honneur aux Dames qui terminent deuxième de leur poule.
Maxi Garreta avait comme objectif les quart de finales. Le 1 des Panthers a dû composer son équipe en tenant compte de la disponibilité des filles. « Comme chaque année, ça a pris mas mal de temps pour définir un noyau final. La préparation a été bonne. J’ai intégré de belles promesse pour l’indoor. On a été en mode ascendant tout au long du tournoi. Les filles savaient ce qu’elles devaient faire dans notre structure. »
Les Panthers ont débuté leur tournoi par les deux plus fortes de la poule.« La Tchéquie était trop forte pour nous. Pour l’Ukraine, je pense que on les a trop respectées et qu’on aurait pu être plus incisifs. Les trois derniers matchs, on a sorti le courage belge : la hargne, la grinta, on les eus. On a montré de la condition. On gagné les matchs qu’il fallait gagner. »
Le quart de finale était contre l’Afrique du Sud qui avait la salle entière derrière elle. « Le groupe était bien, mais ce match a été difficile. Avec la foule, cela a joué sur la pression sur les joueuses. On a mis les 3/4 de la rencontre pour finalement rentre dans le match. On a failli revenir. C’est pas passé loin. »
De la 11e à la 5e place
Le bilan global des Panthers est bon. « On a terminé 11e à la précédente coupe, ici on termine 5e : la différence est grande. On a été aidés par certains résultats : les 3 derniers matchs de poule étaient les plus importants et on a fait le job. Cette expérience a compté pour ce groupe pour continuer à progresser. On a intégré des jeunes qui vont encore progresser : on a ainsi une basse pour le futur. La suite pourrait être belle. » L’espoir de Maxi Garreta est de pouvoir ainsi encore passer un pallier. « On sait ce qu’on doit travailler et quels sont les axes de progression. »

Du côté Messieurs, Maxime Bergez se veut positif. Il regrette d’abord l’élimination en quart : « On est conscient que nous sommes déçus par le résultat et qu’on aie dû aller jusqu’aux shoot-out. On devait tenir mieux le match et le tuer plutôt que de s’être fait remonter. »
Le chemin fait par l’équipe est positif. « On a une équipe avec une très grande cohésion, visible de l’extérieur. On a reçu pas mal de feedback de personnes qui n’étaient pas dans le groupe qui ont remarqué cet aspect de notre noyau. Sur beaucoup de plan, on est content. On a dû changer beaucoup de plans par rapport à la coupe d’Europe où l’équipe se sentait bien. Devoir changer 4 joueurs du noyau était un fameux défi. On a créé une autre dynamique. Il fallait que chacun se sente bien dans le jeu et cela a réussi. »
Perdu contre les 3 premiers
Sur le bilan du tournoi, Maxime Bergez constate que son équipe a perdu contre les trois premiers : « On se rend compte qu’on a été assez loin par rapport à nos adversaires de ce Mondial; on a répondu présents contre des adversaires directs et on se rend compte qu’on a perdu contre les trois médaillés (dont l’Iran seulement aux shoot-out). On a donc été assez loin par rapport au potentiel de l’équipe. »
Maxime Bergez constate que son équipe était assez peu expérimentée quand on regarde ne le nombre de sélections du noyau. « On est content d’avoir pu intégrer des jeunes joueurs; le manque d’expérience s’est vu dans le quart de finale face à l’Iran qui a justement cette expérience. »
Le bilan est plus que satisfaisant. L’objectif des quarts a été atteint; une demi-finale était espérée et cela restera un regret. « Par contre au niveau du processus et du timing de développement de l’équipe, j’estime, vu les circonstances, on a réussi une performance. »

Philippe Demaret