Lucas Vanden Boscche a déjà une belle carte de visite en tant que T2 ou T1.
Il est arrivé dans le staff italien conjointement avec Robert Justus en mars 22. Il avait été vidéo-analyste au Dragons pendant 3 années. Il a été T2 des Dames de Leuven, T2 de Lionel Sempoux au Wellington et il reprend les Messieurs du Parc comme T1 en septembre.
Un nouveau groupe
L’équipe d’Italie a commencé un nouveau cycle l’an passé. Les départs de Tiddi, Bertarini, Singh auparavant, auront marqué une changement important. L’Italie ne compte qu’un peu plus de 4.000 membres et ne peut donc pas puiser dasn un très large vivier.
« On a commencé à travailler en majeure partie en Belgique, nombre de joueuses sont dans le championnat belge, avec quelques-unes en Espagne et le reste en Italie. On a joué des pays comme la France, l’Ecosse avec des périodes d’entraînements toutes les 2 ou 3 semaines. On a 6 joueuses de 18 ans dans le noyau élargi, ce qui est bien pour le futur. »
En détail, 8 joueuses sont en Belgique, 4 en Italie, 5 en Espagne et une aux Pays-Bas. Au total, ces joueuses comptabilisent une moyenne de 41 capes; une bonne partie est âgée de plus de 25 ans (13 sur 18) et l’équipe est appelée à se rajeunir, les soeurs Oviedo (Ailin 32 et Lara 35), Pessina (33) et Rinaldi (32) ne devraient pas continuer lors de la prochaine olympiade.
Peu de moyens
L’Italie a peu de moyens à sa disposition. « On a eu 23 jours de préparation depuis le mois de janvier. On ne peut pas comparer avec des pays comme la Belgique et l’Espagne. Notre objectif est de bien figurer, de ne pas terminer dernier et essayer de se maintenir. On fait avec nos moyens : mais ce qui est fantastique, c’est que toutes ces filles sont très motivées et font le maximum pour prester au plus haut niveau. Elles ont toutes de la passion. » Une équipe qui est donc arrivée en division A européenne et qui se classe à la 18e place mondiale.
