La dernière rencontre des Belges face à l’Ukraine a été couronnée de succès avec une large victoire qui a mis du temps à se dessiner. Mais elle aura coûté cher à Max Bergez qui perd son fer de lance : le genou de Philippe Simar a lâché et sa saison est sans doute terminée. Malchance supplémentaire puisque Cyril Hermans est lui aussi sorti en cours de seconde mi-temps avec un pied mal en point. Ainsi, les Lions ont du se reconfigurer avec une formation de 8 joueurs de champ : un fameux handicap, compensé toutefois par une équipe physiquement bien préparée, fruit du niveau de la compétition belge en club.
Le top 4
La bonne nouvelle, en attendant mieux, est la qualification de la Belgique pour la prochaine coupe du Monde de 2025 dont on ne connait pas encore le lieu. Il fallait terminer dans le top 4 et les Belges ont réussi leur première mission. Il faudra maintenant affronter l’Allemagne qui a surpris en se montrant assez fébrile, si pas inconstante. Cette inconstance, on l’a trouvée à tous les niveaux dans cet Euro : la poule des Belges a été infernale, le premier devenant dernier et vice-versa. On n’a jamais vu une compétition aussi débridée de mémoire de » salliste « . Quand on pense que l’Ukraine avait la possibilité de se qualifier pour le top 4 et finalement descend en division B, on mesure l’incertitude sportive de cette compétition.
Quelles sont les chances de décrocher une médaille pour la Belgique : 1 sur 4, diront les statisticiens. Une bonne chance diront les supporters qui ont rempli la salle du SportOase ce midi; ce sera encore le cas à 20.00 heures pour la seconde demi-finale. Les joueurs eux-mêmes sont gonflés à bloc et ont fait preuve d’un enthousiasme qui fait plaisir à voir.
