C’est via le jugement du comité de contrôle du 2 octobre que nous avons pu relever les déroulé des différents problèmes et solutions dans l’affaire de la panne d’arrosage avant de la rencontre de Dames Honneur Racing-Dragons du 10 septembre. La rencontre avait été remise très rapidement, soit même pas 5 minutes après son début normal. Avec tout ce que cela comporte comme ennuis pour les deux équipês, mais surtout pour le Dragons qui allait devoir revenir en semaine à Bruxelles.
Les explications du Racing
Les explications du Racing sont très intéressantes car on, peut en tirer des leçons pour l’avenir. Les voici :
Le système d’arrosage a fonctionné le matin pour le match JV Master à 10h sur le terrain 2. (Sur le terrain 1 également). Ce système n’a jamais posé le moindre problème de fonctionnement. Il a été fortement sollicité par la période de grande chaleur
– A 11h15 (?), le terrain est encore mouillé lorsque les équipes DH Dames pénètrent sur le terrain
– A 11h45 les arbitres demandent un arrosage court pour mouiller quelques zones asséchées (coins du terrain). Le système d’arrosage ne fonctionne pas. Les personnes compétentes sont appelées et rassemblées.
– A 12h05 le match est remis.
– A 12h10, les personnes compétentes inspectent le système et effectuent un diagnostic.
– A 12h15 le diagnostic est établi. La sonde de niveau est défaillante ( équivalent du flotteur dans un WC)
– A 12h25 le système en mode opératoire normal est contourné. Les cuves commencent à être remplie. Il y a 4 cuves de 10.000 litres chacune. Le remplissage est de 20.000 litres à l’heure, l’eau est issue de nappes souterraines. Un arrosage normal (10mn) consomme 8.000 litres. Un arrosage court (7/8mn) consomme 5.000 à 6.000 litres.
– A 12h35 le responsable technique a testé positivement l’enclenchement des pompes d’arrosage.
Les reproches du Dragons
Le Dragons a décidé de porter plainte contre le Racing car il estime que :
– le Racing aurait dû veiller à ce que l’arrosage marche ;
– il n’y avait pas de responsable du Racing qui connaissait l’installation, et qui aurait pu solutionner plus rapidement le problème ou à tout le moins aurait pu informer les officiels dans un temps raisonnable ;
– Que le Racing a mal informé les officiels : ces derniers auraient probablement attendu un peu pour entamer le match plus tard s’ils avaient été correctement informés.
La décision du Comité de Contrôle
Le CC a jugé en fonction des règlements et a conclu que le match devait être rejoué au Racing; le Dragons est condamné aux frais de la procédure (200 euros).
Les leçons
Ce n’est pas au comité juridictionnel de donner des leçons aux protagonistes de cet incident. Mais il a tout de même conclu que les arbitres avaient été un peu vite dans la décision de remettre la rencontre, que le Racing a mis 40 minutes à résoudre le problème et que finalement, avec un peu de jugeote, le match aurait été joué ce jour-là, certes avec un retard un peu long… mais tout de même joué.
On peut supposer que des instructions générales auront été données aux arbitres et aux MO, de même qu’une directive de la part de la commission de contrôle des terrains a été émise vers les clubs. La fonction de responsable au terrain prend tout sa signification dans ce cas-ci.