L’annonce faite hier par le secrétaire général de l’organisation mondiale de la santé était alarmante : le situation mondiale est grave et la tendance est toujours à la hausse avec des chiffres qui atteignent des sommets. Des villes comme Melbourne ou Sydney sont fermées. Les Amériques sont en crise complète.
En Belgique, la reprise de la contamination est une réalité depuis une semaine et le conseil national de sécurité a décidé de reporter le passage en phase d’une semaine; il faudra une tendance inverse pour aller de l’avant et il est assez clair qu’on n’y arrivera pas.
Le résumé de la conférence de presse de Sophie Wilmès
Conséquences pour le hockey
Au niveau mondial, des pays comme l’Australie, l’Argentine, les USA ne pourra pas participer à la Pro League dans l’immédiat. Les joueurs de ces pays risquent fort de se trouver bloqués dans leur pays s’ils n’ont pas déjà rejoint la Belgique. Au niveau du championnat, la tendance actuelle avec la contamination d’une population plus jeune est mauvaise. A ce rythme, il est loin d’être sûr que la compétition pourra reprendre fin août; et certainement pas avec du public.
Un lecteur nous a fait part d’un long mail que nous résumons ici: « J’ai assisté à la Brussels Summer League et je tiens à vous exprimer mon étonnement quant à la proximité des jeunes attablés autour d’un verre. (…) Cela s’amusait comme au bon vieux temps. (…) Aucune mesure de distanciation n’était prise. Je n’ai pas vu de cahier où les participants étaient inscrits en cas de contamination ultérieure. (…) S’il y avait un seul porteur du Covid, voilà plusieurs dizaines de jeunes à coup sûr contaminés ». Il est un fait que ce genre de « Superspeader Events » est totalement déconseillé et c’est pour quoi la majeure partie de ces events a été supprimée. Au niveau des camps et autres stages, les mesures sont prises et là, le hockey fait bonne figure.
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