A 18 ans en Red Panthers

Elle vient de fêter ses 18 ans il y a quelques jours et elle possède déjà quelques planches au niveau international : 5 capes en outdoor en U21, et 5 autres capes en indoor avec le fameux titre en division B européenne.
Etudiante en kiné, elle prépare soigneusement sa session d’examens, avec l’obligation de concentrer ses examens le plus rapidement possible. Car elle vient d’être appelée en Red Panthers.

Justine Rasir est l’une des heureuses élues qui vient compléter avec Anne-Sophie Vanden Borre le noyau de l’équipe nationale qui va disputer la Pro League. « J’ai comme ambition d’un jour être dans le noyau dur des Red Panthers. Si l’équipe s’était qualifiée pour Tokyo, je savais que je ne serais pas appelée. Avec cette non-qualification, je pouvais prétendre à recevoir ma chance, mais je ne pensais pas que ce serait si tôt. Cela va être compliqué de mener de front mes études et le sport, mais je vais tout faire pour réussir. »
Rasir a reçu un mail d’Adam Commens fin novembre lui annonçant l’intérêt de l’équipe nationale pour elle. Et début décembre, Niels Thijssen la convoquait : elle partait en Pro League. « A 18 ans, j’ai tout à apprendre. En deux ans en division Honneur, j’ai évolué grâce aux anciennes qui m’ont appris à jouer en équipe. Anouk et Jill (Raes et Boon) m’ont beaucoup apporté en faisant beaucoup de commentaires dans le jeu. J’ai appris à gérer la pression, surtout qu’on est arrivées en finale dès notre première année en DH. »  Rapide et physique, elle possède une bonne technique : « Oui, mais pas celle d’une Ambre par exemple; j’ai beaucoup à apprendre ! Quand je vois ce que Lotte (Englebert) a assimilé en un an avec les A, je sens que je vais encore beaucoup progresser. »
Son objectif est de montrer ce qu’elle sait faire en fonction du temps de jeu qui lui sera donné. « Je ne sais pas encore où et combien de temps je jouerai. J’y vais sans stress et pour m’intégrer au mieux dans l’équipe. L’objectif ultime, c’est les JO, c’est Paris. Mais avant ça, je dois tout prouver. »

Philippe Demaret