28-01-2016 Champion européen B en salle, finaliste avec Namur, coach des Dames du Watducks… le Namurois se multiplie
Gilles Jacob accumule les activités hockey. Il est présent sur de multiples fronts du hockey belge. Entretien.
Revenu de Porto avec une première place en championnat d’Europe B, il se montre enthousiasmé par cette nouvelle équipe belge.
« Ce fut fantastique ! La préparation était correcte. Nous avons joué très offensif et tout s’est bien passé. L’équipe est allée en grandissant, comme les autres équipes ; il faut dire que l’ensemble des équipes n’ont pas eu des préparations énormes : la salle reste un sport coincé entre les deux parties de calendrier. Les équipes ont deux ou trois matches amicaux de préparation. Nous avons eu un match contre les Pays-Bas et puis le tournoi au Wex. Le match le plus dur fut contre l’Angleterre qu’on avait vue nettement supérieur au Wex. Contre nous, ils ont craqué ; ils ont raté le coche car après un quart d’heure, ça pouvait être 3-1 pour eux. L’équipe belge est bien balancée et tout le monde avait vraiment envie de jouer. Maintenant, pour jouer en A, il faudra se renforcer défensivement ; à Espinho, on a marqué 8 buts par match, en A ce sera moins facile. »
En championnat de Belgique, Namur est sur la voie d’un troisième titre.
« Dimanche, la préparation contre Louvain fut un peu bizarre. Oui, effectivement, Louis Cloots a confirmé ce que je pensais de lui. C’est un joueur intelligent et il s’impose doucement. Pour dimanche contre le Racing, nous devrions pouvoir nous imposer mais ce ne sera pas facile. »
La surprise de l’entre-saison, c’est la désignation de Gilles Jacob comme coach des Dames du Waterloo Ducks, avec Thibaut De Saedeleer à ses côtés. Le club cherchait un remplaçant à Shane Mac Leod et avait demandé à quelques joueurs de l’équipe première de prendre en charge les Dames en attendant une solution définitive.
« C’est un peu la surprise effectivement. J’avais fait des remplacements de Shane en roulement ; cela s’est bien passé et les filles étaient très positives pour que je continue. Il a fallu que je voie avec mes autres horaires, notamment avec l’école des Jeunes de Namur. »
Avec un horaire de 60 heures par semaine, Jacob a dû bien planifier.
« D’autant que ces 60 heures sont à placer principalement le soir dans les 25 heures d’entraînement disponibles (sourire). J’ai eu Shane comme coach et je sais comment il travaille, et donc je travaillerai dans une certaine continuité. Le niveau des dames a bien augmenté ces dernières années ; physiquement, au niveau rythme, les filles se sont améliorées. Le trou derrière les Red Panthers se bouche petit à petit et je ne me fais pas trop de souci sur la suite. C’est vrai que les filles doivent se faire un peu violence pour aller s’entraîner. Je vois dans une série de nos jeunes beaucoup de talent et elles m’impressionnent : les vieilles n’ont qu’à bien se tenir ! »
Les Dames du Watducks visent le titre. Elles ont dû pallier l’absence d’Anne-Sophie De Scheemaekere, partie en mission à l’étranger. « Elle est revenue et je pourrai compter sur elle jusqu’à la fin février ; puis elle repartira jusque fin avril et j’espère la récupérer pour les play-offs. Le titre sera très disputé. Le Braxgata sera fort tout comme l’Antwerp, et la Gantoise qui revient également. Mais finalement l’adversaire principal du Watducks, ce sera le Watducks lui-même. »
Et dans le même temps, le Namurois prépare la reprise du championnat avec le Waterloo Ducks. « Nous sommes occupé depuis un mois, avec principalement du physique car il a fallu tenir compte des terrains gelés ces dernières semaines. »
Un Gilles Jacob qui va devoir naviguer autour de toutes ces activités et se trouver des moments de repos pour arriver en bon état au bout de la saison.